mercredi 9 janvier 2019

L'absence d'objectifs

Une des portes par lesquelles entrent en vous la démotivation et l'abattement, et donc l'inaction, est l'absence d'objectifs.

La dictature du choix par défaut




On fait les choses "par défaut", parce que notre entourage et la société nous disent que c'est ce qu'il y a de mieux dans notre cas, la seule possibilité. Et lorsque l'on tente de montrer un semblant de volonté, en disant par exemple que l'on préfère plutôt autre chose, alors on nous répond qu'il faut d'abord faire ça et ça, et puis alors seulement on pourra peut-être essayer ce que l'on veut.
Mais qui a vraiment envie, au fond de lui-même, de suivre un panneau indiquant "nulle part" ?

 

 

 

Le côté peureux contre le côté courageux


Il y a en nous deux personnes : la personne peureuse, qui nous dit de faire comme on nous dit pour ne pas risquer d'avoir des ennuis, et la personne courageuse, qui nous dit de nous prendre en main et de faire ce que l'on estime le mieux.

Le choix


Comme toujours, nous avons le choix. Mais évidemment, ce n'est pas si simple. Même lorsque l'on choisit notre côté courageux, il y a des périodes de doutes, où nous alternons entre notre personne peureuse et notre personne courageuse. Mais si vraiment au fond de vous, vous avez choisit la courageuse, alors la peur finira toujours par s'effacer.

Regardez autour de vous : la plupart des gens sont démotivés parce qu'ils n'ont aucuns objectifs. Et ils n'ont pas d'objectifs parce qu'ils suivent à la lettre ou presque les recommandations de la société et de leur entourage.
Par exemple, en matière professionnelle, certains d'entre eux ont fait des études, et se sont spécialisés chaque années d'avantage selon les conseils de leur profs et de leur entourage. Puis ils ont eu un diplôme, et ensuite un travail qui les attendait naturellement derrière ce diplôme, sans surprise. Travail qu'ils se retrouvent alors à exécuter sans motivation réelle. De même, d'autres encore, qui se retrouvent au chômage, y sont bien souvent tombés à la suite d'une succession de choses qui paraissaient naturelles, et qui les ont conduit pour ainsi dire naturellement au chômage, duquel ils tentent alors de sortir, mais sans réelle motivation. C'est-à-dire simplement en suivant les conseils par défaut des agences d'emploi et de leur entourage.

Mais alors pourquoi n'ont-ils pas d'objectifs? Pourquoi se contentent-ils des choix par défaut?
La réponse n'est pas forcément facile à entendre, mais elle paraît pourtant claire : c'est parce que la plupart des gens ont plutôt tendance à écouter leur personne peureuse que courageuse.

Mais pourquoi donc agissent-ils ainsi? À cause de la punition de l'échec, de l'instinct de troupeau et des tentatives permanentes de démotivation qu'ils reçoivent chaque jour, et cela depuis leur plus jeune âge.

J'ai rencontré beaucoup de personnes qui étaient en dernière année d'école d'ingénieur, qui reconnaissaient ne toujours pas savoir ce que signifiait être ingénieur! C'est qu'ils s'étaient laissés guider pas des choix par défaut. Le principal problème est que, ne sachant pas où ils allaient, n'ayant donc pas de motivation réelle, ils étaient privés de l'enthousiasme qui donne l'énergie de la réussite.

Sans objectifs, pas de motivation!

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire