samedi 30 mars 2019

Journalope VS journarazzi



 Les actualités du samedi guident le troupeau inconscient dans une situation toujours plus moutonique : les bobos parisiens pleurent sur les vitrines brisées de boutiques de luxe et les ploucs provinciaux pleurent sur leurs biens aimés comptes en banques.

Chacun campe sur ses positions.
Chacun est la malheureuse victime innocente du très cruel camp opposé.

C'est pourquoi il est temps du sortir du troupeau deux secondes pour réfléchir un peu sur la situation, en mouton noir.

Non pas que je recherche la vérité - Dieu me garde d'un tel péché d’orgueil ! - mais seulement que je déteste les avis grégaires répandus ça et là au cœur du troupeau - peu importe leurs colorations.


On se plaint de la place omniprésente de la propagande dans la société.
Et moi le premier, par exemple dans cet article : La propagande ou campagne de communication.

Je dénonce aussi certaines techniques pernicieuses des médias pour nous amener à penser ce qu'ils veulent que l'on pense, par exemple il y a la technique des absents ont toujours tort.

Et donc, dans un écosystème d'information où la propagande est si forte, il est vraiment difficile de se forger un avis, sur quelque sujet que se soit. 

Afin d'empêcher les contestations, les critiques ou même simplement les questions un peu trop dérangeantes, on fait courir la rumeur des soi-disant fake news qu'il ne faut pas écouter, à moins d'être un néo-nazi. Bon. Et on fait croire, par ce discours, que des gens croient sérieusement en des théories les plus invraisemblables, comme les reptiliens.
Et au nom de ces théories du complot, on va justifier des campagnes de lutte contre les fake news, traduisez : des campagnes de propagande et de censure.

Vous comprenez bien que vous n'êtes pas assez intelligent pour vous apercevoir par vous-même de l'ineptie d'informations que vous trouvez sur Internet.
Donc on va vous aider et ne plus vous donner accès à cela, comme ça vous n'aurez plus accès qu'à des informations vraies, certifiées et reconnues.
Bref, censurées! 


Dans ce contexte quelque peu énervant, il y a ceux qui courbent l'échine devant la censure, les journalopes, et les autres, qui sont évidemment accusés de tous les maux.


Je voudrais vous parler ici de Marc Rylewski.


Marc Rylewski est un ancien paparazzi qui a monté une chaîne YouTube nommée Isadora Duncan, du nom d'une célèbre danseuse américaine.

Marc prend son téléphone et va poser des questions quelques peu gênantes à des célébrités de tout genre : politiques, journalistes etc...
Il se dit journaliste de rue. 

Voici un exemple typique de ces vidéos : 

Le procédé rappelle bien celui d'un paparazzi qui, même rembarré continu de suivre dans l'espoir de capturer quelque chose!


Au travers de ce procédé où Marc va à la rencontre de différentes personnes sans avoir sollicité cette rencontre, vous pouvez voir la réaction naturelle de ces personnes.

En effet dans tous les interviews que vous aviez pu voir jusqu'ici, tout est mis en scène, rien n'est naturel!

Il y a différentes réactions.
Relevons-en quelques unes.

Le peureux réticent qui ne veut surtout pas aborder un inconnu : j'ai nommé Zemmour !




Ceux qui n'ont pas la conscience tranquille...






La starlette décérébrée qui voit sa vie dictée par ses gardes du corps : j'ai nommé Kev Adams !



Les syndicalistes avec chauffeur privé qui luttent si généreusement pour les pauvres ouvriers mal payés : j'ai nommé Berger !



Finissons en beauté avec ... Michael Youn !

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il se montre bien plus loquace que des "intellectuels" à la Zemmour qui ne l'ouvrent que sur des plateaux télé (qui les payent grassement).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il émet plus d'idées politiques que des soi-disant syndicalistes à la Berger, grassement payé par les taxes des ouvriers qu'ils sont censés défendre!
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il est bien plus humaniste que des soi-disant gauchistes à la Hidalgo qui soutiennent les pauvres ... pourvu que les immondices restent loin de chez eux!



Bon après ça reste Michael Youn hein...


Et vous, que pensez-vous de ce que fait Marc Rylewski ?



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dimanche 24 mars 2019

Où va-t-on si à 20 ans on ne rêve plus de changer le monde ?

Jérusalem
FreeImages.com / gunars tison
J'ai pu rencontrer Marek Halter à l'occasion de ses tournées pour ses mémoires Je rêvais de changer le monde, parues il y a peu de temps.
Voici donc un article à propos d'un juif du ghetto de Varsovie, rescapé de la Shoah et ayant lutté pour la paix toute sa vie, notamment pour la paix israélo-palestinienne.





Marek Halter

Marek Halter en 2010 / crédit photo : Ji-Elle [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)]

Marek Halter est né dans le ghetto juif de Varsovie en 1936. Son enfance heureuse, ainsi qu'il la qualifie, s'arrête brusquement alors qu'il n'a pas encore 4 ans.
Elle s'arrête alors que le cheval d'un soldat est abattu par un tir de pistolet devant l'immeuble où vivaient le petit Marek et sa famille. Le cheval tombe.
Jusque là, rien de si terrible se confie aujourd'hui Marek. Sauf que, alors même que le cheval n'est pas encore mort, tous ses voisins d'immeuble, ceux-là même qui lui offraient des bonbons avec la tendresse naturelle que l'on ressent envers les petits enfants de 3 ans et demi, tous ces voisins-là, affamés, se jettent sur le corps du cheval encore respirant pour le découper.
Avec leurs petits couteaux de cuisine. 

Voilà la première confrontation de Marek avec la mort.
Même pas la mort d'un humain, mais celle d'un cheval.
Cette image de la mort, un cheval encore vivant que l'on découpe, ne cessera de le poursuivre.

Lorsque pendant la guerre ses parents lui apprennent la mort d'un proche ou d'un ami de la famille, le petit Marek demandera toujours : il est mort ... comme le cheval ?! 

C'est ce jour-là, à cet instant, devant les flancs du cheval qui se soulevaient encore sous la respiration de l'animal, que Marek a haït la mort.
Peut-être que tous ses combats futurs pour la paix ce sont décidés déjà à cet instant. 
La guerre, c'est la mort.
Marek haï la mort.
Marek lutte pour la vie, pour la paix. 

Alertés de l'approche des nazis par des juifs allemands en fuite, la famille Halter s'enfuie pour l'URSS.
En quittant Varsovie, la mère de Marek le prévient : 
"Si on te demande si tu es juif, tu répond non. 
Tu m'as bien compris? Tu répond quoi?"
Marek de répondre : "Non!"
La maman reprend, pour s'assurer qu'il a compris : 
"Tu répond quoi?"
"Non!" se récrie le petit Marek, studieux.

En quittant la ville au soir, la petite troupe tombe sur une patrouille nazi.
Naturellement, les nazis demandent à Marek : 
"Juifs ?". Ils demandent évidemment au petit, parce que les petits ne savent pas mentir.
Marek répond immédiatement : 
"Oui bien-sûr Monsieur, on est juifs!"
Sa famille se met à éclater de rire. Dans l'espoir de tromper les soldats nazis.
Et ceux-ci se font effectivement avoir.
Le plus gradé dit : 
"Laissez les passer, vous voyez bien que le petit plaisante. Les juifs ne reconnaissent jamais qu'ils sont juifs!"

Quelle morale en tire aujourd'hui Marek Halter?
Le meilleur mensonge est la vérité.


La combat pour la paix israélo-palestinienne

 

Ce qui est très intéressant chez Marek Halter, c'est que, même s'il est juif, sa priorité dans le conflit israélo-palestinien ce n'est pas Israël, mais la paix.

Pour obtenir cette paix, Marek n'hésite pas à rencontrer tout le monde.
Ainsi, Marek rencontrera Nasser, le président Égyptien, à l'époque même ou Israël et l’Égypte sont en guerre.
De même, Marek rencontrera Yasser Arafat, président de l'OLP, l'Organisation de Libération de la Palestine.
Celui-ci ne se serait tout d'abord pas montré du tout engagé pour la paix, son but clairement annoncé étant de rayer de la carte l’État d'Israël.
Au terme d'un échange encadré par des soldats d'Arafat armés de Kalachnikov, les négociations n'avançant pas, Marek demande alors simplement à Arafat de le rencontrer de nouveau un an plus tard, espérant que celui-ci change de position entre temps.
Arafat lui répond : 
"Dans un an à Tel-Aviv.", sous-entendant : dans un an j'aurais détruit Israël, Tel-Aviv étant la capitale Israélienne.
Marek lance : 
"Si c'est ainsi, je vous aurais tué un jour avant!"
Les soldats braquent immédiatement leurs armes sur Marek. Arafat leur dit de ne pas tirer, et s'approche de Marek.
Et c'est à partir de cet instant que Marek affirme qu'Arafat aurait commencé à comprendre ce que Marek voulait lui dire, ce pourquoi Marek voulait la paix.

Depuis, Halter et Arafat ne cesseront de se rencontrer et deviendront amis, ce qui conduira Arafat à signer la paix avec Israël en 1993.
Poignée de main historique entre Arafat (à droite) représentant la Palestine, et Rabin (à gauche) premier ministre d'Israël. Crédit photo : Vince Musi / The White House

Les mémoires de Marek Halter


Après bien des péripéties dans sa vie, Marek Halter, qui fut à une certaine époque peintre, est aujourd'hui plutôt connu en tant qu'écrivain, notamment de La mémoire d'Abraham, et aussi comme activiste pour la paix ayant rencontré beaucoup de personnalités politiques, notamment : Poutine, Arafat, Nasser, les présidents français depuis Mitterrand, les papes...

Arrivé en 2019 à l'âge de 83 ans, Marek Halter en est donc à son bilan, il publie ses mémoires.
Ça doit faire drôle quand même d'écrire ses mémoires. Imaginez : on raconte toute sa vie dans un livre de 600 pages, puis on le publie et la vie continue. Mais alors il ne s'agit pas de toute votre vie dans ce livre...

Ces mémoires de Marek Halter sont évidement plus que le simple récit objectif de sa vie.
Il essaye d'en tirer des leçons, il présente les événement avec le recul de celui qui en a tiré des enseignements.
C'est là toute la richesse de ce livre.

Comment j'ai lu Je rêvais de changer le monde, de Marek Halter 


Je vous le dis toute de suite : avant il y a un mois, j'ignorais jusqu'à son existence. Je ne connaissais pas du tout qui était Marek Halter.
Et si vous m'aviez présenté une photo de lui, je vous l'avoue, j'aurais peut-être dit qu'il s'agissait d'un rabbin ou d'un imam..., mais jamais je n'aurais pu soupçonner l'étendu de son œuvre et de ses réflexions.
Lorsqu'il a eu un désaccord avec la pensée de Jean Paul Sartre, il s'est renseigné sur son adresse, et s'est alors rendu chez lui le plus naturellement du monde. Il frappe à la porte, Sartre ouvre : "Bonjour, je viens parce que je suis en désaccord avec votre position concernant ... et je voudrais en discuter."
Voilà quand même quelqu'un qui possède un peu de cran..., et beaucoup de passion pour les discussions et le dialogue.

Donc voilà, je ne le connaissais pas du tout du tout.
Mais par hasard, en regardant les nouveautés, je suis tombé sur son livre : Je rêvais de changer le monde.


Je rêvais de changer le monde

  Et alors, comme moi, je rêve de changer le monde, j'ai naturellement été attiré par ce livre.
Je l'ai acheté. Je l'ai lu.
Je l'ai trouvé très instructif.
Et puis, encore par hasard, j'ai appris que Marek Halter passait près de chez moi.
Ni une, ni deux, il fallait que je lui serre la main!

Voilà donc un p'tit vieux français juif qui raconte sa vie devant une cinquantaine de personnes.
Ça fait bizarre vous savez, c'est un peu comme quand votre grand père vous racontait sa vie, mais là il est question de Poutine, de pouvoir, de guerres, de massacres...

On lui pose la question évidente : vous rêviez de changer le monde, y êtes vous parvenu?
Réponse résumée : non évidement, mais beaucoup de choses ont tout de même changées. Israël et l’Égypte ne sont plus en guerre par exemple.

Une autre personne lui a demandé s'il avait un dernier message à faire passer dans ses mémoires, s'il voulait que quelqu'un poursuive un de ses combats en particulier, une cause, un but?
Et là, je ne sais pas si c'est moi qui était fatigué ou lui, mais il n'a pas vraiment répondu à la question.
Il a plutôt dit non pas vraiment parce que les combats qu'il a menés étaient les causes qui lui tenaient à cœur, donc que chacun a ses propres combats. Puis il a continué à raconter quelques moments de sa vie, certes intéressant mais je n'ai pas vraiment saisi le rapport avec la question.

Viens alors la fin de l'échange.
Les gens font la queue pour avoir une dédicace de l'auteur sur leur livre.
Sans doute pour l'exhiber devant leur amis et faire les malins.
Pour se sentir exister.
Pour se sentir quelqu'un.

Et moi où croyez-vous que j'étais?
J'étais au début de la file car j'étais pressé par le temps.
Suis-je un mouton noir?

J'observais ceux devant moi : ils faisaient signer, puis repartaient.
Marek Halter, homme ayant rencontré presque tous les protagonistes des guerres du XXème siècle, 
Marek Halter grand écrivain,
Marek Halter juif survivant de la Shoah,
Marek Halter était devenu une machine à signer des autographes sur les livres.
Triste monde.

Viens mon tour.
Il ne lève pratiquement pas les yeux et me demande mon nom, pour l'écrire sur la dédicace bien-sûr.
Moi je ne lui tend pas mon livre, mais je lui dis : 
"Je voudrais vous serrer la main!" 
Marek lève alors les yeux, me sourit et me tend spontanément la main, chaleureusement.
Un instant j’eus l'impression d'être son petit fils.
J'avais fait la queue, il voulu tout de même me dédicacer son livre.
Pendant qu'il écrivait, j'avouais humblement :
"Je ne vous connaissais pas, mais j'ai été attiré par votre livre car j'ai 22 ans et je voudrais changer le monde."

Il m'a répondu :

"Où va-t-on si à 20 ans on ne rêve plus de changer le monde ?"



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dimanche 17 mars 2019

Et l'Homme créa le sexe



Depuis Freud, le sexe n'est plus un tabou de la société.
Il nous a libéré du contrôle de l'église sur la sexualité.

Combien de fois avez-vous entendu cela?
Des dizaines de fois au moins, j'en suis certain.

Mais à force d'entendre cela, une puce s'est agitée à l'oreille du terrible mouton noir à la plume bien pendue.
Si on répète partout comme un mantra que la sexualité est libérée, n'est-ce pas pour mettre cette idée dans la tête du troupeau?

Et si l'on a besoin d'autant le répéter, n'est-ce pas, qu'en fait, c'est faux?!


Voici quelques idées pas très politiquement correctes à propos de sexualité.
J'espère que vous avez plus de 18 ans.
Sinon, comme sur les sites pornos, je me contenterai de vous laisser dire que vous avez 18 ans.

Ah, et aussi une dernière recommandation avant de lire cet article.
N'hésitez pas à mettre un préservatif cérébral, les idées développées ci-dessous sont peut-être intellectuellement transmissibles.
Si vous ne savez pas où vous procurer un paquet de préservatif cérébral, renseignez vous auprès des journalistes des médias du service public - tout donne l'impression qu'ils n'oublient jamais de sortir couverts!

Origines : église, religion 

 

Le sexe a été contrôlé de façon morale par les religions. En Europe, cela a été le cas avec l'église catholique. Maintenant qu'elle a moins de pouvoir dans la société, on peut considérer qu'elle ne le contrôle plus. Mais au sein de ces institutions, rien n'a changé depuis des siècles! 
C'est juste que peu de gens suivent aujourd'hui toutes leurs recommandations débiles.
Rappelez-vous que selon l'église catholique, l'usage du préservatif est un péché, c'est-à-dire une faute contre dieu, l'avortement est un crime et l'homosexualité un péché mortel.



Le mariage


Le mariage est une construction judéo-chrétienne.
Il s'est imposé dans les sociétés par le biais de l'emprise de la religion sur le sexe.

Si on y réfléchit, c'est totalement absurde : il s'agit d'une cérémonie, d'un rituel à réaliser avant d'avoir le droit de se reproduire.
Car à l'origine, la femme doit rester vierge jusqu'au mariage!
Aujourd'hui, les gens qui se marient le font :
1/ à la mairie pour payer moins d'impôts
2/ à l'église seulement lorsque c'est dans leur culture.

Mais ils ne respectent quasiment plus les prescriptions des églises.
Il arrive même parfois que l'église refuse de marier deux personnes qui affirment ne pas vouloir d'enfants. Car le mariage est avant tout un rituel, le rituel imposé par la religion avant la reproduction.
Je le dis comme ça pour que vous vous aperceviez de l'absurdité du truc.

Tout ceci, c'est le point de vue officiel en quelque sorte.
Mais mon avis est le suivant.

Dans les sociétés ultra misogynes qui ont été les nôtres, et dont nous portons encore beaucoup de traces, les femmes étaient considérées comme des enfants. C'est-à-dire des humains mineurs devant la loi, donc ne dépendant uniquement que de ses parents ou son mari, selon le cas.
Une femme mariée n'était pas plus qu'un animal domestique pour son mari.
De ce point de vue, le mariage n'était rien d'autre que l'acte de propriété que possédait le mari sur sa femme. Pour justifier devant la loi que cette femme, c'est sa femme.

La fidélité conjugale n'est dans ce cas rien d'autre que de ne pas se faire voler le truc qui appartient au mari, c'est-à-dire la femme.
Voilà ce que c'est le mariage.
Ô comme c'est romantique!



Les illusions Freud et mai 68 


Selon la doxa populaire, Freud et mai 68 nous auraient libéré de cela. Aujourd'hui le mariage n'est plus un acte de possession car on peut divorcer etc, et cela à l'initiative de l'homme comme de la femme.

Factuellement, c'est vrai.
Mais l'interprétation de libération est, à mon humble avis, fausse.
Pourquoi?
Parce que les travers qui ont conduit la sexualité là où elle était avant Freud ont continué de se développer, mais ailleurs. 
Il n'y a eu qu'un déplacement de l'aliénation.

Quels sont ces travers? C'est principalement la sacralisation du sexe. 
Je m'explique.


La sacralisation du sexe


Supposez que vous vous trouviez dans le métro, à un moment où la rame est noire de monde.
Vous êtes collé à un inconnu (homme ou femme, peu importe). Et cet inconnu se met à vous caresser la tête. Un peu comme vous avez l'habitude de caresser la tête des chiens et des chats en disant "oh qu'il est mignon!".

Est-ce que ça vous plairait?
Moi non.
Pourtant cela n'est pas particulièrement combattu. 
Il n'y a pas d'association de lutte contre les caresses de tête dans les transports en commun.

Mais revenons à l'exemple, et supposez qu'au lieu de vous caressez la tête, l'inconnu vous caresse les fesses.
A priori vous devriez moins vous en offusquer : la tête c'est plus important que les fesses. La tête c'est l'intelligence et le cerveau, les fesses ce n'est qu'un peu de graisse qui sert à s'asseoir de façon à ne pas trop se faire mal aux os.

Eh bien, non, c'est beaucoup plus grave s'il s'agit des fesses que s'il s'agit de votre tête. Dans ce cas, vous avez été victime d'une agression sexuelle. Vous êtes une victime. Victime. Vous vous en souviendrez toute votre vie, et vous aurez du mal à vous reconstruire. (Mais pas à vous asseoir).
C'est pourquoi il y a des associations de luttes contre les caresses de fesses dans les transports en commun.
Mais pas contre les caresses de têtes.

Malgré cette vision pseudo humoristique, vous voyez bien que c'est totalement absurde.
Mais pourquoi, mais comment en ait-on arrivé là?

C'est ce que j'appelle la sacralisation du sexe.
On enseigne à tout le monde que toucher la tête c'est rien, mais toucher les fesses c'est très mal.
Mais le pire, c'est que l'on enseigne cela du côté des victimes.

C'est-à-dire que l'on ne dit pas : vous pouvez toucher la tête mais pas les fesses.
Non.
On dit plutôt : si on vous touche la tête, pas de soucis; mais si on vous touche les fesses, vous aurez alors des problèmes psychologiques graves pour le reste de votre vie.

Et à force d'enseigner cela, les gens le font vraiment.
Si on enseignait le contraire, le contraire se produirait.


La fabrique sociale du sexe


Vous le savez : les seins des femmes sont sexualisés ou non selon les sociétés.
Beaucoup de tribus africaines voyaient les femmes comme les hommes seulement vêtus d'un pagne entre les jambes.
Et les hommes ne se jetaient pas pour autant sur les femmes pour les agresser sexuellement. 
Dans ces sociétés, les seins ne sont rien d'autre que des organes pour allaiter.
Quelle différence avec nos sociétés modernes!


Dans ces sociétés modernes, il y a un truc qui a créé énormément de besoins qui n'existent pas chez les gens d'autres sociétés.
Ce truc, c'est le marketing, la publicité en particulier.

Parmi les besoins qui ont été créés, le besoin sexuel est prépondérant.
Car à la base, le sexe c'est pour se reproduire, pour perpétuer l'espèce.
Le besoin associé est le besoin d'avoir des enfants pour avoir une descendance. Pour ne pas mourir complètement, mais continuer en quelque sorte à vivre à travers sa descendance.

Aujourd'hui, ce besoin, qui le ressent?
Presque personne.
Mais aujourd'hui, le besoin sexuel, c'est le besoin de s'accoupler, de faire l'amour juste pour le plaisir ressenti. 
Uniquement pour le plaisir.
Le sexe est devenu une promesse de bien-être.
Merci marketing!

Entre nous, c'est pas tendance de le dire, mais la promesse est quasiment toujours mensongère.
On ne ressent pas tout le plaisir promis pendant l'amour. On ressent certes du plaisir, mais il ne faut rien exagérer non plus, on ne dépasse pas notre nature animale.
La majorité du plaisir ressenti se résume pour beaucoup de gens à la satisfaction d'avoir accompli un acte "bien". 
Parce qu'on leur a dit cela.

L'animal humain


Je ne me lasserais jamais de répéter à l'orgueil humain que les humains ne sont rien d'autres que des animaux, comme les autres.

Chez tous les mammifères, sauf l'humain, le mâle est attiré par la femelle au moment où celle-ci est apte à être enceinte.
Parce que le besoin sous-jacent est celui de perpétuer l'espèce.

Au contraire, les humains sont attirés les uns vers les autres sans raisons apparentes.
Parce que le besoin sous-jacent n'est pas celui de la reproduction, mais une recherche de plaisir.
De plaisir largement promis par l'enseignement de la société. Le sens du troupeau. 


Conclusion


Tant que le sexe est sacralisé, tant que les organes sexuels sont considéré de façon différentes des autres organes du corps humains, alors il pourra y avoir autant de mai 68 que vous voulez, mais l'humain ne sera pas libéré sexuellement.

Comme disait Nietzsche :

" Le bas-ventre est cause que l'homme ait quelque peine à se prendre pour un dieu. "

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jeudi 14 mars 2019

La propagande ou campagne de communication

FreeImages.com / Kiril Havezov
Voilà peu de temps, je suis passé chez des amis, dans le Sud de la France.
Le soleil, la chaleur des gens, tout ça tout ça.
Mais aussi la zone libre de la seconde guerre mondiale.

La propagande des totalitarismes du XXème siècle
En pensant à la résistance et aux maquis que l'on commémore, 
En passant devant les stèles et monuments aux morts consacrés,
Je pensais à la liberté d'expression recouvrée après toute la propagande des totalitarismes du XXème siècle.

C'est alors que j'aperçois, au loin et comme un monument aux morts dressé en l'honneur de ceux qui ne sont pas encore trépassés,
j'aperçois un arrêt de bus avec des colorations assez décontractées.
Je l'observe alors comme étant surgit d'un autre siècle.
Je n'ai malheureusement pas de smartphone pour prendre une photo.

Il s'agit véritablement d'une affiche de propagande du régime politique en place.
On peut voir là des messages à inculquer aux masses.
"Agir pour vous"
"Qui s'engage pour la réussite de chaque collégien?"
Signé le conseil départemental.

Sous le coup de mes réflexions de guerre, l'analogie est évidente : c'est de la propagande!
Ni une, ni deux, il faut que je le dise!

Je n'ai pas trouvé sur Internet de photo des nombreux abris bus sur lesquels la propagande est affichée.
Mais parfois, sur certaines lignes droites, il y en a plusieurs à la suite!

Il y a cependant des images très similaire à ces affiches sur le site du conseil départemental de haute Garonne.
Puis-je copier ces images afin de vous les montrer?
Avec la prudence des résistants sudistes, je clique sur "mention légale".
On peut lire ceci :

"Toutes les données et informations contenues sur ce site font l’objet d’une protection au titre du droit d’auteur et des droits de propriété intellectuelle."

 Jusque là, rien de plus naturel.

Mais poursuivons :

"Les contenus de ce site ne sauraient être reproduits librement sans avoir obtenu l’autorisation préalable de l’Editeur du site et sans l'indication de la source.

Les demandes d'autorisation de reproduction d'un contenu doivent être adressées à l'adresse suivante :
Conseil Départemental de la Haute-Garonne
1, boulevard de la Marquette
31090 Toulouse cedex 09
France
Ainsi, l’autorisation de l’Editeur du site sera nécessaire, en particulier, pour la reproduction des éléments graphiques du site"
Vous croyez que si je leur demande l'autorisation de reproduire les affiches de propagande afin de les dénoncer, vous croyez que ça va passer? ...
Autrement dit, interdit de dénoncer la propagande.

Bon, si vous voulez vous faire une idée des affiches de propagande, vous pouvez tout de même vous rendre sur leur site.
Je vais donc vous mettre un lien.
Mais attention!!
Car dans les mentions légales on peut lire aussi ceci : 

"Tout site Internet ou tout autre support est autorisé à mettre en place un lien hypertexte pointant vers ce portail. L'autorisation de mise en place d'un lien est valable pour tout support, à l'exception de ceux diffusant des informations à caractère polémique, pornographique, xénophobe ou pouvant, dans une plus large mesure, porter atteinte à la sensibilité du plus grand nombre." 
 

Suis-je un site diffusant des informations à caractère polémique? Suis-je un site pouvant porter atteinte aux bonnes mœurs du régime, à la sensibilité du plus grand nombre?

Bien sûr que non n'est-ce pas?

Alors voilà les liens : 

Affiche de propagande sur la jeunesse : https://www.haute-garonne.fr/votre-departement/linstitution/grands-projets/developper-la-mixite-sociale-dans-les-colleges 
L'affiche est à peu près la première image que vous allez voir dans la page. 

Propagande sur le fantasme de démocratie : https://dialoguecitoyen.haute-garonne.fr/ 
Vous verrez en première animation des gens qui ont l'air de se parler autour d'une table. Si vous regardez suffisamment longtemps, vous pourrez voir des femmes, des noirs, des blancs, des vieux, des jeunes. Tout est calculé pour faire passer un message, conformément au principe Les absents ont toujours tort.
Et si vous faite descendre un peu la page, Qui - oui, il faut une majuscule! - Qui voyez-vous en premier? Vous voyez M. le Président du Conseil Départemental de la Haute-Garonne. Très démocratique! Pourquoi est-il là ? À votre avis...? Il gagne 67 349,40€ par an. Ce n'est rien, comparé aux immenses services qu'il rend... au régime en place. 

Je vais m'arrêter là. J'ai peur du goulag. 

Mais quand je vois tous les moyens mis en œuvres  pour diffuser cette propagande, je comprend pourquoi les impôts locaux sont si élevés dans ces contrées.

Voilà que, après une belle visite du territoire, nous rentrons à la maison, toujours dans le Sud.
Machinalement, on regarde la boite au lettre.
Qu'y trouve-t-on?

Haute-Garonne Magazine, le magazine du conseil départemental!

Et oui, mes amis croyaient rentrer sagement chez eux, mais la propagande ne s'arrête pas au seuil de leur maison. Pas comme les nuages radioactifs de Tchernobyl... 

Ce bien beau magazine distribué gratuitement à 663 000 exemplaires est un chef-d’œuvre de propagande.
Après l'avoir lu, on ne peut que se dire, "Mais comment pourrions-nous vivre si le conseil départemental n'était pas là?!" 

Là aussi, en tout petit, dans l'encart de la première page, juste derrière la couverture, on peut lire la mention suivante : 

"La reproduction même partielle de tout document publié dans ce journal est interdite sans autorisation.
663 000 exemplaires
Publication gratuite. "

Publication gratuite? Allez donc dire cela aux contribuable !

Et puis, une question fondamentale doit vous tarauder depuis : si la publication est gratuite, c'est que le conseil départemental n'imprime pas ce journal pour gagner de l'argent. 
Mais s'il ne fait pas cela pour gagner de l'argent, alors pourquoi ne peut-on pas en reproduire ne serait-ce qu'au moins une partie?
La réponse tombe sous le sens : interdit de reproduire de la propagande, pour ne pas modifier ou critiquer son message. 

Parce que vous savez quoi?
Par dessus le marché, il vous est possible de télécharger gratuitement en ligne le magazine sous format numérique!  

Allez, je vous met le lien.
Endoctrinez-vous bien! 
https://www.haute-garonne.fr/votre-departement/publications/haute-garonne-magazine 



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lundi 11 mars 2019

Les absents ont toujours tort


FreeImages.com / Gabriel bulla

Vous connaissez le dicton : les absents ont toujours tort.

Ça veut dire que les absents sont toujours considérés comme fautifs car ils ne sont pas en mesure de se défendre.

C'est plutôt vrai.
Et on peut trouver d'autres interprétations.
Très instructives.

L'information absente

 

Voilà une méthode utilisée tous les jours, et par tous les médias du monde : omettre volontairement de donner une information.
Et dans le flot des informations données, il va s'avérer que c'est cette information manquante qui constitue le principal sens du message donné.
Ceci est couramment utilisé pour influencer.

Prenons un exemple.
Supposez, aussi improbable que cela puisse être, qu'une chaîne de télévision veuille que ses téléspectateurs pensent que tel homme politique est le bon.
Alors la chaîne va déblatérer pendant des émissions entières sur les réussites de cette personne.

Bon. Et alors?
Eh bien, un téléspectateur qui ne regarde que cette chaîne ne peut avoir qu'une bonne image de cet homme politique - et par conséquent, par exemple avoir envie de voter pour lui.
Ben oui, quand vous ne connaissez que les bonnes choses qu'a fait quelqu'un, comment pourriez-vous ne pas l'apprécier?

À côté de cela, on peut prendre l'angle opposé : une chaîne de télévision qui veut discréditer aux yeux de l'opinion publique un homme politique va consacrer ses titres aux mauvaises actions de cet homme.
Par conséquent, un téléspectateur qui ne s'informe que par cette chaîne aura une mauvaise image de cet homme politique, et par exemple - au hasard - votera pour le candidat adverse.

La nature humaine étant ce qu'elle est, l'imperfection constituant peut-être l'essence même de l'être humain, il est toujours possible de trouver du bien et du mal à propos de quiconque - pas seulement en politique.
Vous le savez, personne n'est parfait, mais aussi l'inverse : personne de raisonnable n'a fait que du mal dans toute sa vie.

Par conséquent cette méthode de manipulation de la pensée des gens est très efficace, parce qu'on peut toujours l'appliquer.

Quelle est la morale?
Lorsque vous avez une information à propos de quelque chose, il ne faut pas se contenter de vérifier si cette information est vraie.
Il faut vous concentrer non pas sur l'information donnée, mais principalement sur l'information que l'on ne vous a pas donnée!


Les idées dominantes

Si l'instinct de troupeau est si difficile à vaincre, c'est en partie parce que les absents ont toujours tort. 

Pourquoi?

Parce que, dans ce cas, les absents ce sont ceux qui ne sont pas dans le troupeau. Ceux qui ne suivent pas bêtement les autres moutons.

Et donc, au sein du troupeau, ceux qui ont arrêté de le suivre bêtement ne sont plus là pour se défendre, pour défendre leurs idées réfractaires au suivisme.
Ne soyez donc pas étonné de ne pas parvenir à quitter cet instinct de troupeau si vous restez à discuter avec les méthodes et habitudes de pensée du troupeau.

En effet, la façon de penser du troupeau ne vous conduira jamais à la quitter.

En quelque sorte, le troupeau est une secte.
Qui a déjà réussir à se libérer d'une secte uniquement grâce aux préceptes inculqués par cette secte?
Personne! C'est impossible, puis ces préceptes sont justement fait pour vous garder prisonnier.

  

Conclusion

 

Une habitude de mouton noir, c'est de rester circonspect.
Sceptique et circonspect.

N'oubliez pas que dans les médias, quels qu'ils soient, les choses sont rarement laissées au hasard.
L'information manquante est souvent ce qui donne la couleur, le ton de l'information.
C'est une façon de manipuler l'opinion.
Une façon de guider le troupeau.


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vendredi 8 mars 2019

Faites ce que je dis mais pas ce que je fais

FreeImages.com /  Kostya Kislevko


Avez vous déjà entendu de belles choses dans votre vie?


"Libérez vous"
"Nous œuvrons à l'émancipation de la jeunesse" 
"La société de consommation est néfaste à l'environnement naturel."
"Il faut une société plus juste et équitable."
"L'école doit donner sa chance à tous."

Que de beaux discours dignes des hommes politiques à la carrière bien remplies.
Tellement nombreux à avoir mal agit tout en tenant des propos mielleux.
Une foule d'assassins pleurant leurs victimes.
Mais pas leurs actes!

Et l'on en vient à détester les politicards menteurs, vendeurs de rêves, démago, manipulateurs, escrocs, avides et égoïstes.
Les valeurs de la noblesse !

Mais ces bergers du troupeau ne sont rien d'autres de différent que la majorité des individus qui constituent ce troupeau.

Voici choisis spécialement pour votre sensibilité, quelques exemples particulièrement communs.


Les sans abris


Qui oserait dire "j'en ai rien à foutre des clodos!".
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Tout le monde est généreux, tout le monde éprouve de la compassion pour les sans-abris.
On dira plutôt "Oui, c'est une honte qu'il y ait encore des SDF en 2019 !".
Et ces beaux discours humanistes n'empêcheront pas celui qui les prononce de marcher sur le prochain SDF qu'il croisera à la bouche de métro.



Les fêtes de fin d'années


Qui oserait dire "les fêtes de fin d'année c'est trop bien parce qu'on se gave comme des canards gras, on boit comme des barils de bière, on s'insulte avec ses frères et sœurs, et on finit par s'accoupler avec des inconnus entre deux flaques de vomis."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Au contraire, les gens disent : "Les fêtes sont conviviales, on retrouve sa famille, tout le monde est joyeux."
Et ces beaux discours n'empêchent pas d'acheter des packs de Perrier pour décuver de la gueule de bois qui se profile à l'horizon.


Le shopping



Qui oserait dire : "Faire les magasins c'est trop bien, pendant une après-midi entière on achète de la merde produite à l'autre bout du monde sans penser à rien et en bouffant de la pourriture comme pour s'éloigner de l'idée de la mort."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Au contraire, faire du shopping, ça détend, et quand on en fait avec des amis cela permet de créer et de renforcer des liens d'amitié oubliés.
De plus les quelques encas mangés dans l'après midi sont des plaisirs que je peux me permettre avec toutes les calories dépensées en marchant dans les magasins. 



Les amis



Qui oserait dire : "Je vais chez des cons vaniteux qui me raillent à longueur de temps. En plus je soupçonne ces salauds d'avoir écrasé mon chat la nuit dernière."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Bien au contraire, je vais chez des amis passer un moment de détente convivial après le travail.



L'abrutissement



Qui oserait dire : "J'aime faire comme les autres, c'est dans les moments d'abrutissement les plus intenses que l'on se sent le moins exister, et donc que l'on se sent le mieux".
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Parce qu'au contraire, il faut tenir un discours de valeurs. Dire que l'on est conscient des choses, que l'on veut s'émanciper par la culture et le sport. 




L'argent


Qui oserait dire : "L'argent est l'illusion par laquelle les masses sont tenues en asservissement. Si je veux sortir de l'asservissement, je dois vivre sans."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Le discours politiquement correct est : "L'argent? Il en faut pour vivre. Mais il ne faut pas penser qu'à ça."
Et c'est ainsi que les masses restent dans l'asservissement tout en essayant de se faire croire à elles-mêmes qu'il n'y a pas d'autre possibilité.



Miss France


Qui oserait dire : "Les miss France sont des écervelées narcissiques."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Au lieu de ça, on trouve ceux qui disent : "il s'agit de jolies jeunes femmes qui ont tout pour elles."
Et à côté, il y a ceux qui disent : " Ce sont des jeunes femmes victimes de l'image machiste que l'éducation leur a inculquée." 
Traduction : elles sont connes, mais c'est pas leur faute.



La politique


Qui oserait dire : " La dictature, c'est "ferme-la!"
La démocratie c'est "cause toujours".
Il n'y a pas de système politique légitime, l'idée de politique elle-même est un fantasme."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Au lieu de cela, on entend que la démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple. 
Comme si les asservis s'asservissaient tout seul.
Et les gens vont voter, fantasme d'un pouvoir qu'il n'ont pas et que personne ne devrait avoir!



La souffrance


Qui oserait dire : " La souffrance est une bonne chose, elle est nécessaire. Elle rend plus fort, plus intelligent, plus conscient. Aucun type de souffrance n'est à négliger : physique, morale, psychologique, mentale, spirituelle. Il n'y a pas non plus de petite et de grande souffrance, mais la souffrance est toujours subjective."
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Mais non, personne.
Au contraire, il faut dire ce que l'on vous a appris : la souffrance physique est toujours une injustice, la souffrance psychologique est une injustice lorsqu'elle est causée volontairement par une personne extérieure, et il n'existe aucun autre type de souffrance. 
Ceux qui s'angoissent de l'existence sont des chochottes à moitié fous.
On dira d'eux qu'ils sont des génies seulement un siècle après leur mort, et s'ils ont écrit suffisamment de livres inutiles.




Les dilemmes 


Qui oserait dire sur son blog que l'argent est une illusion qui asservit l'humanité.
Dire que tout le monde tient de beaux discours bien corrects et polis, mais si loin de la réalité des actes. 
Puis mettre plus loin dans d'autres articles des liens d'affiliation pour Les chants de Maldoror.
Qui?
Qu'il se présente alors ici.

Moi.
Qui? Moi.






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mardi 5 mars 2019

La zone de confort ultime : le troupeau!



Quand vous entendez parler de troupeau, 
quand on vous dit "ne fait pas ton mouton",
vous pensez généralement aux moutons de Panurge.

Pour se venger d'un marchand de moutons qui s'était moqué de lui, Panurge lui acheta un mouton.
Et le jeta à la mer.
Tous les autres moutons du marchand, voyant l'un des leurs se débattre dans l'eau, s'y jetèrent tous et finirent noyés.

"Fait pas ton mouton" ça veut alors dire ne suit pas stupidement le troupeau : regarde où il va avant!
FreeImages.com / Ana y Paco Sancho


Tout ceci est bien gentil.

Mais le problème principal aujourd'hui, c'est qu'en fait, le troupeau n'avance pas!
Et alors tout le monde croit ne pas suivre le troupeau, puisque le troupeau est immobile.
Mais si le troupeau piétine dans un champ de maïs transgénique pour le brouter, alors suivre bêtement le troupeau, c'est justement rester immobile.


Rester immobile au milieu du troupeau


Rester immobile au milieu du troupeau qui ne va nulle part, c'est ce que l'on appelle rester dans sa zone de confort.
C'est ne pas vouloir quitter ses habitudes.
Ne pas vouloir quitter ses certitudes.
Et le pire c'est que la plupart des gens qui restent dans leur zone de confort ne le font pas parce que cette situation leur convient, mais parce que le risque que constitue le changement leur fait peur.
Et parce que partout autour les autres restent aussi dans leur zone de confort.

Mais souvent, tout le monde agit de la même façon pour la seule et bonne raison que ... tout le monde agit ainsi!

 

Celui qui est dans sa zone de confort se dit : "Si les autres font tous comme ceci ou comme cela, il y a bien une raison", et cette pensée le conforte dans sa peur du changement.
Et il a raison, quand les autres font tous comme ça, il y a bien une raison. C'est qu'ils agissent tous de la même façon à cause de l'instinct de troupeau.
Cette situation serait drôle si elle n'était pas aussi dramatique.
Mais souvent, tout le monde agit de la même façon pour la seule et bonne raison que ... tout le monde agit ainsi!

La crainte du changement


Arrêtez un passant dans la rue ou dans le métro.
Demandez lui "Avez-vous une minute?".
Dans 99% des cas, il ne répondra pas et se mettra à marcher plus vite. Il croira que vous êtes un mendiant ou un commercial. Il aura peur que vous l'agressiez ou que vous changiez son quotidien.
Comprenez-le, après tout, que craindre de pire que de voir sa belle journée métro-boulot-dodo gâchée par un imprévu? Un imprévu qui risquerait de modifier le cours des choses.

Les gens ne veulent pas quitter leur zone de confort


Je vous assure que si demain matin vous vous réveillez avec un éclair de génie, et que vous ayez découvert quelque chose d'extraordinaire, il vous sera très difficile de le mettre en pratique.

Soyons plus concret. 
Supposons que vous ayez trouvé une idée géniale qui permette de résoudre tous les problèmes politiques et économiques de votre pays. 

Eh bien, convaincre maintenant les acteurs en présence de mettre votre idée en application, c'est mission impossible.
Pourquoi? Parce que même si vous parvenez à les convaincre que l'idée résout vraiment les problèmes, il va vous falloir les sortir de leur zone de confort.
Il va vous falloir convaincre certaines personnes d'arrêter de suivre le troupeau, d'arrêter d'être conduites par leur instinct de troupeau.

Et ça, croyez-moi, c'est beaucoup plus difficile que d'avoir une idée géniale résolvant plein de problèmes inextricables!


Les gens feront tout pour continuer à suivre bêtement le troupeau.
Ils feront tout pour n'avoir jamais à réfléchir.
Ils feront tout pour garder leurs certitudes.
Ils feront tout pour ne pas quitter leur zone de confort.

À votre avis, pourquoi Facebook a-t-il autant de succès?
Parce que l'algorithme de Facebook ne propose aux gens que le contenu étudié d'avance pour leur correspondre. Pour correspondre à leurs habitudes de pensées et à leur profil social.
Autrement dit, cela permet aux gens de rester dans leur zone de confort intellectuelle : ils ne voient que ce avec quoi ils sont déjà d'accord.
De peur d'être ébranlés dans leur confort par la contradiction. 

Le succès des réseaux sociaux en est une preuve formelle :
Il prouve à quel point l'instinct de troupeau est inculqué chez la plupart d'entre nous. 





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