jeudi 31 janvier 2019

La vérité sur les logements étudiants

Enfin dévoilée par un étudiant à l'université.


Vous êtes lycéen en classe de terminale et vous commencez à penser à votre logement pour l'année prochaine ?

Vous êtes parent et vous cherchez un logement pour votre enfant qui va devoir partir pour faire ses études ?

Vous avez forcément entendu parler des logements étudiants, à des prix attractifs et situés proches des lieux de cours.

Vous avez forcément vu des affiches comme celles des CROUS (centre régional des œuvres universitaires et scolaires). 

Et vous pensez donc tout naturellement faire ce choix. 




Mais attention !!!

Vous allez peut-être faire la pire erreur de toute votre vie !

Car vous ne savez pas tout.
On ne vous a pas tout dit.

Dans cet article, vous allez découvrir la vérité sur les logements étudiants.
Enfin dévoilée par un étudiant à l'université.

Creative commons


Comme le montrent les slogans publicitaires,
vous croyez sûrement que les résidents des logements étudiants sont de gentils étudiants qui vont en cours toute la journée, puis se retrouvent le soir pour s'aider un peu dans leur travail, leurs exercices et leurs révisions.

La vérité, c'est qu'une grande partie des résidents de ce type de logements ne vont pas en cours de la journée.

Alors oui, ils sont bien étudiants pour la plupart.
C'est-à-dire qu'ils sont bien inscrits administrativement dans un organisme d'études supérieures.
Mais ça, c'est juste symbolique.
C'est juste pour le statut étudiant.
Les allocs, la sécu, tout ça...

Bon, mais ils font quoi alors ?

Eh bien évidemment, ça dépend des personnes.
Des goûts et des couleurs on ne discute pas, n'est-ce pas ?

Il y en a certains qui travaillent à côté.
Avec des petits boulots.
Il faut le reconnaître, ça c'est dur, c'est mal payé.
Généralement on ne le fait pas pour rire.
Les études à côté représentent un certain degré d'espoir sur l'avenir. Pour décrocher de meilleurs jobs.
Pourtant vu le niveau d'investissement dans leurs études, on peut malheureusement douter de leurs réelles chances d'y parvenir par cette voie.

Il y en a aussi qui ne font rien de la journée.
Ou plutôt ils s'amusent, regardent la télé.
Se font des histoires de groupe dignes d'émissions de télé réalité.
Un tel qui trompe une telle avec l'ex de son meilleur ami. Des trucs dans le genre.

Et puis il y a ceux qui sont vraiment chelou.
Qui sortent de l'argent on sait pas trop d'où.
Jusqu'au jour où ils vous proposent un prix d'ami sur une barrette de shit.

Et il y a aussi de la prostitution.
Eh oui vous avez bien lu.
Et bien-sûr avec l'esprit misogyne contemporain vous vous dites "des putes?!".

Mais non pas des putes.
Des escort-girls.
Et des escort boy.
Oui des escort boy. Que voulez-vous, c'est ça l'égalité hommes-femmes aussi.

Et au beau milieu de cette belle communauté d'étudiants qui n'étudient pas, il y a les étudiants qui étudient un peu. 
Oui, un peu. Il ne faut pas trop en demander non plus.

Alors ceux-là, pour s'occuper dans la journée, ils ont un passe temps. Ils vont en cours.
Quoi de plus normal après tout pour des étudiants me direz-vous.
Bon, mais il s'agit pour eux d'une occupation dans la journée. Parce que sinon ils ne savent pas quoi faire pendant que les autres, soit travaillent soit se reposent du travail de la soirée dernière.

Après le soir, de retour dans leurs logements étudiants, les autres - ceux qui n'étudient pas du tout - font un tel boucan tous les soirs, qu'il est impossible pour ceux qui vont en cours de fermer l’œil. 
Il s'agit des soirées étudiantes.

Et puis petit à petit, au fil de l'année, ceux qui vont en cours la journée finissent par se faire des amis parmi ceux qui ne vont pas en cours.
Et ils vont donc faire la fête avec les autres. Tous les soirs ou presque.

Oui, boire de l'alcool jusqu'à vomir, débiter des âneries et fumer - du tabac comme du cannabis - tout cela jusqu'à 6 heure du matin, cela s'appelle faire la fête.
Et même on appelle cela les soirées étudiantes.

Vous savez, le mot "soirée" sonne un peu comme un terme noble. Les soirées mondaines du XIXème.

Maintenant devinez quel est le pourcentage de réussite aux examens ?

Faible. Très faible.

Et les parents dans tout ça me demanderez vous ?, surtout si vous êtes vous-même parent.

Eh bien, ceux qui ne vont même pas en cours, étant donné qu'ils sont plus proche de la trentaine que de leur 20 ans, je crois qu'en général ils ne parlent plus à leurs parents.

Et les autres, ceux qui vont en cours dans la journée, ils procèdent de la façon suivante.
Ils font la fête à mort le jeudi soir.
Donc exceptionnellement ils ne vont pas en cours le vendredi matin.
Puis le week-end ils rentrent chez leurs parents. Et ils disent qu'ils travaillent mais que c'est très dur.
C'est un peu vrai qu'ils travaillent, puisqu'ils vont en cours dans la journée.

Et si leurs parents ont des doutes, alors ils leur suffit de leur montrer le polycopié du cours de maths avec plein de formules compliquées avec des intégrales.
Et ça passe.

Ça se passe comme ça dans l'immense majorité des cas.

Et il y a un effet mesurable à toutes ces fêtes, c'est le début d'une accoutumance à l'alcool.
Car ce qui est terrible, c'est que l'alcool a une bonne image. Il est convivial, amical, c'est pour se détendre.
On y tombe sans s'en rendre compte.
Surtout les étudiants.

Vous savez, au fur et à mesure qu'un enfant grandit, ses parents lui accordent le droit de se coucher un peu plus tard, de regarder plus la télé, d'aller en ville tout seul, etc.

Puis vient un jour où on l'autorise à aller à une fête.
Comme cette autorisation résulte d'un lent processus d'autres autorisations, cette jeune personne a l'impression qu'elle a acquis là une nouvelle liberté.

Comme l'acquisition de nouvelles libertés est une chose excitante, les jeunes se vantent devant leurs amis d'aller à des fêtes.
Et comme à cet âge là l'instinct de troupeau est déjà suffisamment bien inculqué, ceci contribue à l'envie générale des jeunes de faire la fête.

Puis le jour où ils auront un appartement - une chambre d'étudiant - ils vont naturellement se précipiter sur la liberté juste au-dessus. Faire la fête tous les soirs, au moins pendant un certain temps.

Et voilà comment le corps, à partir de ce moment, développe le début d'une accoutumance à l'alcool.

Du point de vue psychologique, l'alcool a été associé à la liberté, à la détente entre amis.
Du point de vue médical, les effets de l'alcool sur le système nerveux créent une addiction.


Cette consommation d'alcool devient alors nécessaire à la bonne santé mentale des gens. Car de même que le cerveau a besoin de sommeil pour se reposer, de même dans ces conditions le système nerveux a besoin d'alcool pour se détendre aux travers des apéros, des repas entre amis, etc.

Le problème est que le sommeil repose le cerveau en le rendant en quelque sorte plus fort,
alors que l'alcool détend le système nerveux en le rendant plus faible.

Mais les gens ne s'en aperçoivent que rarement, car cet affaiblissement se produit de façon assez lente.

Le résultat est que l'alcool est devenu un remède dans notre société.

Conclusion

 

N'allez surtout pas dans un logement étudiant !

Car même si vous y allez avec toute la bonne volonté du monde, vous allez vous faire de nouveaux amis dans votre voisinage.
De nouveaux amis qui font la fête tous les soirs.
C'est-à-dire qui s'enivrent jusqu'à vomir par terre.

Vous aurez beau dire non moi je suis là pour travailler, on est ami mais moi je travaille.

De toute façon le bruit vous empêchera de dormir.
Vous serez vite épuisé.

Mais vous aurez beau faire,
l'instinct de troupeau finira par vous avoir.

Alors un soir, exceptionnellement, vous irez avec vos nouveaux amis du logement étudiant.

Et puis comme ça aura été drôlement amusant, vous y retournerait.

Et ce sera déjà trop tard.
Le troupeau vous aura entraîné.


Impossible de faire marche arrière.




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lundi 28 janvier 2019

Alerte arnaque : les jeux de paris sportifs



Vous avez déjà joué à des jeux de paris sportifs?
Vous avez déjà perdu de l'argent là dedans ?

FreeImages.com / Lisa Kong


Eh bien c'est normal, puisqu'il s'agit d'une grosse arnaque.
Non pas forcément parce que c'est truqué.
Mais parce qu'il n'y a pas de hasard là dedans.
Tout est calculé.

Pour que le site de paris sportifs gagne.
Et pour que vous perdiez.

Dans l'esprit Black Sheep de ce blog, je vais vous en expliquer les mécanismes.
Parce que l'esprit black sheep, c'est de comprendre comment fonctionnent les choses que le troupeau utilise tous les jours sans se poser de questions.
Le but de cette recherche de connaissance est de ne pas suivre bêtement le troupeau, c'est-à-dire de ne pas suivre sans même essayer de comprendre où il va.




Voici donc les 5 arnaques des jeux de paris sportifs.



Tout d'abord un bref rappel pour ceux qui ne connaissent pas les règles.
Prenez un match de foot entre deux équipes, A et B avec les cotes 1,2 / 3 / 4. 
Vous pariez une certaine somme d'argent sur un résultat : équipe A gagne, match nul, ou équipe B gagne.

Si ce résultat ne se produit pas, vous avez perdu votre mise.
Si ce résultat se produit, vous gagnez votre mise multipliée par la cote du résultat que vous avez parié.

Dans l'exemple précédent, si vous jouez 10€ sur l'équipe A et qu'elle gagne, vous gagnez donc 1,2 x 10=12€.

1ère arnaque : Vous ne gagnez pas la somme que vous croyez
FreeImages.com/Maare Liiv

Eh non, vous n'avez pas vraiment gagné votre mise multipliée par la cote, puisque cette somme, c'est l'argent que vous recevez si vous gagnez.

Mais vous aviez auparavant donné votre mise.

Donc le vrai gain est la mise multipliée par la cote et diminué de la mise.

Dans l'exemple précédent : 1,2 x 10 - 10 = 12 - 10 = 2€.

Dans le cas général, lorsque vous gagnez, votre gain net est donc : mise x cote - mise = mise x (cote -1).

Ceci paraît évident.
Pas besoin d'un master en maths pour le comprendre.
Et pourtant!

L'effet psychologique est là.
Toujours là.
Même lorsque l'on est avertie.

Et c'est bien compréhensible.
En effet, vous dépensez votre mise dans l'après midi pour le pari.
Et dans le cas où vous gagnez, vous recevez à la fin du match, le soir, votre mise multipliée par la cote.
Vous avez donc l'impression d'avoir gagné cela. Même si vous savez que ce n'est pas le cas.

Ne sous-estimez pas cet effet psychologique.


2ème arnaque : Vous ignorez le sens des cotes


FreeImages.com/ Miguel Ugalde
Vous avez déjà passé des heures à calculer.
"Et si je joue cette équipe et cette équipe avec cette mise sur celle-là et cette mise sur celle-ci,..."
"alors si la première gagne, je perd tant mais l'autre gagne et je suis remboursé..."
"ou alors si..."

Ne niez pas.
Je sais que vous l'avez déjà fait.

Après tout c'est bien normal.
FreeImages.com/ Aurimas Gudas
Et c'est là un autre effet psychologique : le joueur est placé face à des chiffres sans savoir ce qu'ils signifient.
Et le grand nombre de possibilités donne l'impression qu'il y a quelque chose à faire pour maximiser ses chances.

Ce phénomène psychologique est très fort.
Je vous assure que même lorsque l'on connaît la signification des chiffres, l'impression qu'il y a une combinaison de paris à calculer persiste pourtant.

Alors vous savez bien ce qu'il arrive lorsque l'on ne sait pas à quoi correspondent les chiffres des cotes : 
"Et si je joue en combiné ces 3 équipes et que je fait un simple sur la deuxième, alors ...".

Mais alors c'est quoi ces cotes ?

Vous savez qu'un nombre seul n'a pas de sens.
Si je vous dit "2",
vous me dites "2 quoi ?"
(jeu de mots au passage!)

Et là il y a des nombres, 1,2 / 3 / 4 et vous ne vous demandez pas 1,2 quoi? 3 quoi? 4 quoi?

En fait, une cote, c'est l'inverse d'une probabilité.

Il s'agit donc de 1,2 probabilité inverse du résultat.

Par exemple si la cote est 1,2 pour l'équipe A, ça signifie : la probabilité inverse que l'équipe A gagne est 1,2.

Bon très bien.
Mais c'est quoi une probabilité inverse?

L'inverse d'un nombre, c'est 1 divisé par ce nombre.
Par exemple, l'inverse de 2, c'est 1/2 = 0.5.
L'inverse de 1,2 c'est 1/1,2 = 0.833333... avec une infinité de 3.

Une probabilité, c'est un nombre entre 0 et 1.
Et une probabilité inverse, c'est l'inverse de ce nombre.

Par exemple, vous lancez une pièce équilibrée, c'est-à-dire non truquée. 
La probabilité d'obtenir pile est 1/2 (une chance sur 2).
Donc la proba inverse d'obtenir pile est 1/(1/2) = 2.

Alors évidemment les organismes de paris ne connaissent pas les probas exactes.
Il s'agit d'estimations de la part des bookmakers.

Vous découvrirez dans la suite de l'article comment ces estimations sont faites.

Donc si on reprend, plus une équipe a de chance de gagner, 
plus la probabilité est grande, 
et donc plus la probabilité inverse est petite, 
et donc moins vous pourrez gagner d'argent.
(Puisque vous gagnez mise x (cote -1).)

3ème arnaque : Les probabilités plus grandes que 1

 
FreeImages.com / Nico Van Diem

Il y a forcément une chose que tout le monde sait sur les probabilités, c'est qu'une probabilité plus grande que 1 ça n'existe pas.

Et aussi que si vous calculez la somme des probabilités de tous les cas possibles, vous trouvez toujours 1.

Par exemple pour le lancé d'une pièce, la proba d'obtenir pile est 1/2, la proba d'obtenir face est 1/2, et la somme est 1/2 + 1/2 = 1.

Eh ben ça, les organismes de paris sportifs, ils ne veulent pas le savoir !

Reprenons l'exemple des cotes  1,2 / 3 / 4.

Si vous avez compris l'arnaque précédente, vous pouvez voir que ces cotes correspondent aux probas 0,833 / 0,333 / 0,25

Faites la somme : 0,833 + 0,333 + 0,25 = 1,416.





Surprise !!

Ceci constitue l'arnaque fondamentale des paris sportifs.

La somme des probabilités qui est plus grande que 1.

Mais pourquoi ?

Revenons à pile ou face.
Supposons que vous jouez avec une amie.
Elle parie 10€ sur face, et vous 10€ sur pile.
À vous deux, vous posez donc 20€ sur la table.

Si c'est face, elle prend les 20€.
Si c'est pile, c'est vous qui les prenez.

Et dans tous les cas, il ne restera pas d'argent sur la table.
Parce que les probas sont 1/2 et 1/2 et somment donc à 1. Les cotes sont 2 / 2.

Maintenant, mettez avec votre amie 10€ chacun de la même façon, mais avec les cotes 1,9 / 1,9.

Donc si c'est face, elle prend 10 x 1,9 = 19€.
Et si c'est pile, c'est vous qui prenez 10 x 1,9 = 19€.

Dans tous les cas, il reste 1€ sur la table.
Parce que les cotes 1,9 / 1,9 donnent les probas 0,526 / 0,526 (en arrondissant).
Et que la somme est 0,526 + 0,526 = 1,052 > 1.

L'argent qui reste sur la table, c'est exactement la somme des mises multipliée par ce qui dépasse 1.
Ici : 20 x 0,052 environ égal à 1€.

Et devinez qui récupère l'argent laissé sur la table ?
L'organisme de jeu évidemment !

Voila pourquoi les organismes de jeu choisissent toujours des cotes qui correspondent à une proba plus grande que 1.

Ce qui doit vous alerter, c'est que dans ce jeu de paris, qui est par nature aléatoire, il est possible d'en sortir un gain non aléatoire (on dit déterministe).

Et bien-sûr, seul celui qui fait les règles peut faire cela, c'est-à-dire l'organisme de jeu.
Jamais les joueurs.

4ème arnaque : La modification des cotes

 

Maintenant que vous avez bien compris les principes, vous êtes prêt pour apprendre comment ces principes sont mis en œuvre.

Car vous le savez, de la théorie à la pratique, le passage n'est pas toujours facile.
Mais vous allez voir que dans le cas des organismes de jeux, tout marche comme sur des roulettes!

Revenons à l'exemple de base avec les cotes 1,2 / 3 / 4.
Supposez qu'il n'y ait que 3 joueurs.
Et que tous les trois jouent sur la cote de 3.
Et que c'est ce résultat qui arrive.
Alors les joueurs gagnent et l'organisme de jeu perd de l'argent !
Vous croyez ?

Eh bien en théorie oui c'est le cas.
Mais en pratique non.
Pourquoi ?
Ou plutôt comment l'organisme de paris s'y prend t-il ?

C'est simple : l'organisme de pari modifie les cotes en fonction de ce que jouent les joueurs.
FreeImages.com / Dominik Gwarek

De la même façon que si Carrefour veut vous faire acheter du jus de pomme, il mettra le jus de pomme à -70%.

Le principe est le suivant.
Le premier joueur pari 10€ sur le match nul, de cote 3.
Alors immédiatement après, l'organisme de pari baisse la cote du match nul de 3 à 2 (par exemple).

Les cotes deviennent donc 1,2 / 2 / 4.
Le deuxième joueur va donc trouver que parier le nul est trop risqué par rapport à la cote plutôt basse de 2.
Il va donc mettre ses 10€ sur la deuxième équipe, de cote 4.

Immédiatement après, l'organisme va baisser la cote de 4 à 2,5 (par exemple).
Les cotes sont alors 1,2 / 2 / 2,5.

Le troisième joueur va trouver les cotes 2 et 2,5 trop basses pour le risque pris, et va ainsi jouer ses 10€ sur l'équipe favorite de cote 1,2.

Maintenant, il y a donc 30€ sur la table.
Et la somme des probabilités jouées est 1/3 + 1/4 + 1/1,2 = 1,416.

Donc l'organisme gagnera forcément (1,416 - 1) x 30 = 12,48€.

Voila le principe.

Adapter les cotes en fonction de ce que jouent les joueurs de façon à répartir au mieux les mises sur des cotes qui donnent toujours des probabilités plus grandes que 1.
Ceci permet à l'organisme de s'assurer un profit maximal et surtout certain malgré le fait que le jeu repose sur des évènements aléatoires ( à savoir le résultat du match).

En pratique, il y a beaucoup plus que 3 joueurs.
Et l'évolution des cotes est gérée par des algorithmes qui tournent sur des ordinateurs disposant de suffisamment de puissance de calcul.

                                                                                     Non, vous n'avez pas la moindre chance contre eux.
FreeImages.com / Kriss Szkurlatowski



5ème arnaque : Attirer des joueurs grâce à l'instinct de troupeau


La dernière arnaque repose sur le constat évident qu'il faut des joueurs à l'organisme de paris afin de gagner de l'argent.
Eh oui bien-sûr, pas de lait sans vaches.

Donc il faut attirer des joueurs, et le plus sera le mieux.

Comment s'y prennent-ils ?

L'algorithme laisse toujours des joueurs repartir gagnant. Très peu certes, mais il y en a.
Et ceci suffit à donner envie de jouer.

Vous savez qu'il y a des gagnants.
Alors vous essayez.

C'est exactement ce que j'appelle l'instinct de troupeau.

Un mouton tombe à l'eau.
Tout le troupeau court alors s'y noyer.

Un joueur est gagnant.
Tout le troupeau court alors se noyer dans le jeu.

Seuls les moutons noirs n'y vont pas.
Parce qu'ils ont pris le temps de voir que s'il y avait bien un gagnant, il y avait aussi surtout 999 999 perdants à coté de lui.

Valeur de la connaissance.

La réalité est que même si vous gagnez une fois,
si vous continuez à jouer,
vous ressortirez perdant.
Toujours.

À cause de l'algorithme de modification des cotes et des probabilités plus grandes que 1. Mathématiques.


Conclusion


Dans les publicités, on vous dit de jouer seulement pour vous amuser afin de ne pas tomber dans la dépendance.
Et en disant cela ils mettent indirectement dans l'inconscient du troupeau que c'est amusant.
Alors qu'il n'y a rien d'amusant.

C'est comme si on vous disait : "Ne jetez pas plus d'argent dans les égouts que vous ne pouvez vous permettre d'en perdre."

                                                                      "Ne jetez de l'argent dans les égouts que pour vous amuser."





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vendredi 25 janvier 2019

Long terme VS court terme

Les 7 raisons de préférer le long terme au court terme



FreeImages.com/Alex Drahon
Le long terme versus le court terme, c'est un peu la fable de la cigale et la fourmi.

Au mois de juillet, la cigale pense à court terme.
Avec l'été, elle trouve facilement sa nourriture. Elle en profite donc et ne fait pas de provisions.

Au contraire la fourmi pense à long terme, elle sait que même si actuellement avec l'été sa nourriture ne demande pas beaucoup de travail pour être trouvée, il n'en reste pas moins que dans 6 mois, ce ne sera plus du tout le cas.
Elle choisit donc de travailler à faire des provisions pour l'hiver.
FreeImages.com/Claudia Cristina Mesa P


Vous connaissez la suite.
Viens l'hiver et la cigale n'a plus rien à manger. Elle va alors demander l'aumône à la fourmi.
Celle-ci refuse. 

Évidemment puisque la morale de l'histoire est de penser à long terme.
Si la cigale obtenait ce qu'elle voulait auprès de la fourmi, la morale n'aurait pas été la même. La cigale se serait dit "ça marche le court terme, puisque en cas de problème on s'adresse à la fourmi !".

La durée de vie d'une fourmi ouvrière pouvant varier de 3 semaines à 1 an, la période de 6 mois considérée comme long terme est à relativiser par rapport à cette espérance de vie.

Car pour vous, qui pouvez espérer vivre 85 ans et plus, c'est quoi le long terme ?
1 ans? 2 ans? 5 ans? 10 ans? 20 ans? ou plus?  

Voici donc les 7 raisons de préférer le long terme au court terme

 

 

 

1/ La facilité à court terme implique souvent des difficultés à long termes 


C'est la généralisation de la morale de la fable de la cigale et la fourmi.
Chanter pendant l'été et ne pas travailler à faire des provisions pour l'hiver implique la pénurie de ressources à long terme.

Les solutions faciles à court terme cachent malheureusement bien souvent des difficultés voire des pièges pour ce qui est de l'avenir à plus long terme.
Pensez à la pollution et au réchauffement climatique par exemple.
FreeImages.com/nikita golovanov

2/ Le court terme c'est le syndrome de l'enfant gâté


Une autre erreur similaire à la première et due à la vision à court terme est celle que l'on pourrait appeler le syndrome de l'enfant gâté.
L'enfant pourri gâté même.

Les parents croient faire plaisir à leur enfant.
Il veut ça? On peut l'acheter, alors pourquoi devrait-il en être privé?
Il veut encore autre chose? Bon allez, il ne faut pas qu'il ait manqué de quoi que ce soit pendant son enfance.

Et en effet, cet enfant ne manque de rien dans son enfance, c'est-à-dire maintenant, à court terme.
Mais il manquera de beaucoup de choses dans longtemps.
Quand il sera grand.

Il manquera de beaucoup de choses que l'argent n'achète pas et n'achètera jamais.
Il manquera d'avoir été confronté au refus, il n'aura pas  appris la persévérance.
Il sera faible parce que c'est dans la contrariété de la vie, dans les difficultés de la vie que tout un chacun peut se forger sa propre force.
Et tout cela n'a pas de prix.
Ou plutôt si.
Ça coûte un caprice aujourd'hui.

Mais c'est pour son accomplissement de demain,
quand il sera grand.
À long terme.
 
FreeImages.com/Adriana Martins
Mais le syndrome de l'enfant gâté n'est pas seulement valable pour l'éducation de vos enfants si vous en avez.

Il est aussi valable pour vous.

Si tous les jours vous faites le choix de la facilité, vous devenez l'enfant gâté de vous-même.

Qu'adviendra-t-il à long terme lorsque la vie ne vous donnera plus le choix de la facilité ?


3/ Le long terme c'est accepter et s'adapter au temps de la vie


Il faut s'adapter et accepter le temps que la vie prend pour chaque choses.
Et souvent, pour nous ce temps là correspond à du long terme.

Vous voulez faire pousser un arbre en 6 mois ?
FreeImages.com/Steph p

Impossible!
Et si vous n'acceptez pas cela et que vous l'arrosez toujours plus pour aller plus vite, vous allez le noyer et il ne poussera jamais.
Et si vous le bourrez d'engrais dans l'espoir d'accélérer sa croissance, l'engrais en trop grande quantité brûlera ses racines.

Vous obtiendrez l'inverse de ce que vous recherchez.
FreeImages.com/Ariel da silva Parreira

4/ Court terme rime avec précipitation


Le court terme rime souvent à de la précipitation.
Et la précipitation mène fréquemment à faire des mauvais choix.
Mieux vaut réussir dans 10 ans plutôt qu'échouer dans 3 mois.

Vous connaissez peut-être l'histoire suivante.

Un élève demande à son maître :
- Combien de temps me faudra t-il pour arriver à votre niveau si je travaille dur ?

-Il te faudra environ 10 ans, répond le maître.

- Et si je travaille encore deux fois plus dur, cela prendra assurément moins de temps ? reprend l'élève.

- Si tu travailles deux fois plus dur, alors il te faudra 20 ans pour arriver à mon niveau, répond le maître.

-20 ans ! s'exclame l'élève, alors je vais travailler trois fois plus dur !

- Alors il te faudra trois fois plus de temps, rétorque le maître.


Plus l'élève travaillera dur pour arriver le plus vite possible au résultat, plus cela lui prendra du temps de parvenir à ce résultat.

Parce qu'il n'est pas dans l'état d'esprit du long terme que demande tout apprentissage dans la vie.


5/ Le long terme est le temps adapté à la réflexion


Le long terme est le temps de l'expérience.
C'est le temps qui laisse le temps au temps.
Il permet en quelque sorte à l'esprit de digérer les informations reçues pour arriver à comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la vie.

Il permet de faire mûrir ses choix et décisions.


6/ Plus de bénéfices

 

 

Il y a souvent plus de bénéfices à aller dans les perspectives à long terme car le troupeau a toujours une vision à court terme.
Ainsi, en allant à long terme vous ne suivez pas le troupeau de façon stupide.

Au contraire, voir les choses sous l'angle du long terme c'est arrêter de suivre le troupeau en regardant seulement ceux qui vous précèdent, afin de prendre du recul et voir dans quelle direction va le troupeau.

Car suivre bêtement le troupeau, c'est justement suivre seulement ceux qui vous précèdent, sans avoir vraiment conscience qu'il s'agit en fait d'un déplacement plus global, celui du troupeau entier.

Voir à long terme, c'est voir où va le troupeau entier, et non pas seulement voir où vont ceux qui sont directement à vos côtés.

C'est seulement de cette façon que le mouton noir du troupeau de Panurge peut éviter de tomber à l'eau.
S'il regarde à court terme, s'il regarde seulement les moutons à côté de lui, ils sont bien sur la terre ferme. Il pourrait alors croire que tout va bien.
Mais s'il regarde à long terme, s'il regarde vers où se dirige le troupeau entier, il comprend qu'il va finir par tomber à l'eau s'il continue à suivre.



7/ Le long terme c'est maintenant

 

Paradoxalement, la vision à long terme, c'est pourtant celle qui s'enracine le plus fortement dans l'instant présent. 
Ici et maintenant.

En effet, dans le court terme vous pensez à un moment du futur qui vous paraît tellement proche que vous avez déjà l'impression d'y être.
Vous pensez à dans quelques heures "Qu'est-ce que je vais faire ce soir ?".
Vous pensez à dans quelques jours "Qu'est-ce que je vais faire ce week-end ?"
Au plus, vous pensez à dans quelques mois "Après mon CDD je passerai tel concours".

Dans tous les cas vous pensez à un futur qui vous semble bien concret, pour lequel vous avez déjà un certain nombre de caractéristiques.
Il s'agit en quelque sorte d'un futur apprivoisé.

Et c'est parce qu'il est apprivoisé que vous n'avez aucunes craintes d'y penser un peu trop souvent. Voire de vous y projeter.
Quitte à oublier qu'en fait, tout se passe seulement ici et seulement maintenant.

Au contraire, le futur du long terme est resté un futur sauvage.
Vous n'en possédez quasiment aucunes caractéristiques.
Il reste le "quand je serais grand" des enfants.
Il est vague. Il est flou.
Il est surtout rempli d'incertitudes.

En fait c'est pour cela que vous éprouvez une certaine crainte à penser au long terme.
Car ce futur sauvage qu'est le long terme vous rappelle à la réalité.
À vos doutes.
Vos doutes sur vous-même et sur le monde.

En quelque sorte vos doutes sur la vie, sur le sens de la vie pourrait-on dire.

Tous ces doutes qui vous poussent à vous réfugier dans le futur proche. Là où vous vous imaginez être quelqu'un.
Là où vous imaginez l'accomplissement.

Sans le réaliser.



À vous de conclure

 

 

Il y a deux pommes : une pommes verte et une pomme rouge.

Vous avez le choix, mais vous ne pouvez en manger qu'une seule.

La pomme verte a mauvais goût. Elle est très acide.
Mais après l'avoir mangée, vous serez en forme pour plusieurs jours.
FreeImages.com/Andreas Lund


La pomme rouge a très bon goût. Elle est sucrée et juteuse.
Mais après l'avoir mangée, vous aurez mal au ventre pendant plusieurs jours.
FreeImages.com / Tibor Fazakas


Laquelle choisissez-vous ?





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mardi 22 janvier 2019

L'argent n'existe pas : arrêtez d'en être les esclaves !

Tous les jours, vous croyez vous servir de l'argent pour acheter des choses.
Pour faire les courses.
Acheter des clopes.
Payer le loyer.
Faire le plein.

Tous les jours vous travaillez pour gagner l'argent qui achètera tout cela.

Les étudiants font des études pour décrocher un diplôme.
Qui leur fera décrocher un job.
Qui les fera travailler tous les jours.
Pour gagner l'argent qui achètera tout cela.


Vous croyez vous servir de l'argent, mais c'est l'argent qui se sert de vous.

L'argent est fait pour dépenser.

Mais l'argent ne se dépense pas,
c'est vous qui vous dépensez pour l'argent.

Vous êtes esclave de l'argent.

Je vous vois déjà commencer à vous énerver.

"Je ne suis pas un avare avide. Putain!
Je ne suis pas esclave de cet argent de merde!"

Vous vous énervez parce qu'au fond de vous vous savez.
Vous savez que c'est vrai.
Vous savez que vous n'avez pas le courage de le dire.

De dire que l'argent se sert de vous.
Que l'argent est fait pour dépenser,
Mais que sans trop savoir pourquoi
En fait c'est vous qui vous dépensez pour l'argent.

Vous n'avez même pas le courage de vous le dire à vous-même.
Tout seul.
Toute seule.
À voix basse.


Pourtant c'est le cas de l'immense majorité des êtres humains.
Le troupeau est esclave de l'argent.

Alors que l'argent n'existe pas.


L'argent n'existe pas

 

Il y a 3000 ans, le roi Salomon possédait des tonnes et des tonnes d'or le plus pur. Pourtant il ne pouvait évidemment pas s'acheter un téléphone.
Aujourd'hui, pour l'équivalent de moins d'une dizaine de grammes d'or, n'importe qui s'achète un smartphone.

La différence entre l'époque du roi Salomon et aujourd'hui n'est pas l'argent, mais le fait que certaines personnes savent comment fabriquer un téléphone, comment envoyer un satellite en orbite, et qu'elles le font.

C'est en cela que l'argent n'existe pas.

Si la peste a décimé la population au Moyen-Âge, ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas assez d'argent au Moyen-Âge, mais bien parce que personne ne savait comment soigner la peste.


L'origine de l'argent

 

L'argent a été introduit dans le jeu du troc pour rendre ce jeu plus complexe et donc plus intéressant. Si le berger voulait des pommes, mais que le producteur de pommes n'avait pas besoin de laine, celui-ci refusait d'échanger ses pommes contre de la laine. Les gens ont donc inventé une chose qui pourrait s'échanger contre n'importe quoi : l'argent.
Ainsi le berger échangeait de l'argent contre des pommes, et le producteur de pommes acceptait toujours, car il savait qu'il pourrait plus tard échanger cet argent contre ce qu'il voulait, même s'il ne voulait pas de laine.

L'échange de quelque chose contre de l'argent a alors été très vite adopté, et est devenu le standard de l'échange : les gens n'échangèrent plus alors que des choses contre de l'argent, et on a remplacé le mot "échanger" par le mot "acheter" ou "vendre" selon le parti pris lors de l'échange.

Ainsi, les gens ne se sont plus mis à chercher des pommes, de la laine ou du bois, mais seulement de l'argent. Car une fois qu'ils avaient de l'argent, le reste suivait simplement : il suffisait de l'acheter.

Et alors les populations se sont mises à travailler pour de l'argent.

 

 La création d'argent

 

Mais, comme vous le savez, l'argent ne pousse pas dans les arbres.
L'argent est une création humaine.
Alors qui est-ce qui crée l'argent ?


Tout d'abord, il faut savoir que l'argent peut avoir 3 formes différentes :
- la monnaie métallique : par exemple les louis d'or,
- la monnaie fiduciaire : les billets de banque,
- la monnaie scripturale : qui n'est rien d'autre que des chiffres inscrits sur un compte en banque.


La monnaie métallique n'est aujourd'hui quasiment plus utilisée.
La monnaie fiduciaire est créée par les banques centrales qui impriment les billets. Par exemple la banque centrale européenne imprime les billets d'euros. Seules les banques centrales ont le droit d'imprimer des billets.

À l'heure actuelle, la monnaie la plus utilisée est la monnaie scripturale. Lorsque vous payez par CB, il s'agit de monnaie scripturale, celle de votre compte courant.

La monnaie scripturale est créée par les banques commerciales (toutes les banques que vous connaissez sont des banques commerciales) lors des prêts qu'elles accordent. Par exemple lors d'un prêt immobilier.
Lorsque votre banque vous fait un prêt de 150 000€ pour acheter un appartement, elle écrit simplement +150 000€ dans votre compte, et ces 150 000€ sont ainsi créés à partir de rien.

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que, en toute rigueur, la monnaie scripturale créée par une banque A n'est pas la même que celle créée par une banque B.
Mais si un acheteur fait un prêt de 150 000€ à la banque A et paye au vendeur qui lui est à la banque B, les 150 000€ de la banque A devront être transformés en 150 000€ de la banque B. Comment cela est-il possible ?

En fait, les banques commerciales ont elles-mêmes des banques : ce sont les banques centrales. Chaque banque commerciale a un compte à la banque centrale.

Le passage des 150 000€ de la banque A aux 150 000€ de la banque B se fait donc par les comptes que les banques A et B possèdent à la banque centrale.

L'argent qu'il y a sur les comptes que possèdent les banques commerciales à la banques centrale est de la monnaie scripturale de la banque centrale, aussi appelée monnaie centrale.
On peut facilement voir, à partir du bilan de la banque centrale, que l'ensemble de l'argent existant, appelé la masse monétaire totale, est proportionnel à l'ensemble de la monnaie centrale disponible.
Les banques centrales peuvent donc décider de la quantité d'argent existant : il s'agit d'un des aspects de la politique monétaire.

Mais les esclaves de l'argent ne veulent pas savoir cela.
Parce que ça les ramène à ce qu'ils ne veulent pas s'avouer.
Et l'argent devient donc tabou.


L'argent est tabou


Répondez de façon sincère aux questions suivantes.

Savez-vous combien d'argent gagnent vos collègues?
Savez-vous combien gagne votre entourage? Combien ils payent de loyer ? S'ils sont propriétaires, pour combien ils ont acheté et quelles dettes ils ont contractés ?
Vous ont-ils déjà montré leur fiche de paie? Leurs allocations chômages?
Savez-vous combien ils touchent d'aides sociales ?

Pour la majorité de ces questions, la réponse est non.

À combien de personnes avez-vous déjà montré vos fiches de paie? Vos allocations chômages?
Combien de personnes connaissent le montant de votre loyer ? de vos dettes ? De vos prestations sociales ?

Ici, la réponse est majoritairement "très peu de personnes".

C'est clair. On ne parle pas d'argent.
Car l'argent est tabou.
On a honte d'en parler.
Quand on en parle, on a l'impression d'avouer.
D'avouer qu'on en est esclave.
Esclaves d'un truc qui n'existe pas.



L'argent n'existe pas


Aujourd'hui, si on veut pouvoir vivre à un certain niveau de vie, que l'on veut une maison, la clim, une belle salle de bain, un salon confortable, et pleins d'autres commodités, le seul moyen d'acquérir tout cela, c'est d'avoir l'argent de payer ceux qui vont nous le fournir.
Ceci ne signifie pas que seul l'argent peut nous procurer ces commodités, mais bien plutôt que les gens qui peuvent nous les procurer n’accepteront de la faire que contre de l'argent.

C'est pour cela que la plupart des gens croient que l'argent existe vraiment.

Ils croient que l'argent existe parce qu'ils n'acceptent eux-mêmes de travailler qu'en échange d'argent.

L'argent ne tire sa réalité que de ce fait, que la plupart des gens n'acceptent de construire une maison, réparer une voiture, diriger une entreprise, vendre des produits, enseigner, soigner, etc etc..., seulement en échange d'argent.

L'argent n'existe donc qu'à travers le comportement des êtres-humains.
C'est pourquoi l'économie va de pair avec la sociologie.


Y a-t-il une conclusion ?



Ceci n'est qu'un constat.
Il n'y a pas de jugement à en tirer à propos de la moralité ou de l'immoralité des êtres humains.

Car tout jugement de la sorte conduit à s'enfermer dans une idéologie qui empêche d'apprécier la plénitude de l'existence.




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