vendredi 15 février 2019

La France et l'argent.

Si Larry Page ou Mark Zuckerberg avaient été français, Google ou Facebook n'auraient jamais eut le succès qu'ils ont.

Il n'y a qu'à comparer le Minitel à Internet.
D'un côté les américains investissent massivement sur Internet, de l'autre la France préfère créer des cotisations obligatoires. On connaît le résultat : le minitel a sombré, Internet a triomphé. Mais ce n'était pas clair pourtant au départ, le minitel n'était pas intrinsèquement moins bon qu'Internet, c'est juste qu'on l'a laissé à l'âge de pierre plutôt que de le développer.

La France est le pays où l'on paie le plus de prélèvements obligatoires, parmi plus de 195 pays dans le monde. Voir l'OCDE : http://www.oecd.org/fr/fiscalite/statistiques-des-recettes-publiques-25227092.htm
 



L’État français détient du capital de nombreuses entreprises.
 Dans quel but ? Quelle est la justification officielle ? Pour des raisons stratégiques !
Stratégiques ? Mais où est la stratégie là dedans ?
C'est simple, on achète le capital avec l'argent des taxes prélevées sur la population active, et on force ainsi la société à rester en France, c'est-à-dire à payer des impôts en France. Ainsi qu'à payer des salariés français qui paieront eux-mêmes des taxes. C'est un investissement rentable.
Qu présente de plus un très fort effet de levier : le capital étant acheté avec l'argent du contribuable.

Ce genre d'investissement, qui génère un profit de très loin supérieur au profit de n'importe quelle multinationale décriée et haïe par les socialistes, reste pourtant un des investissements préférés de ces ennemis du profit.
La vie est pleine de contradictions!

Mais enfin, mon ami, il s'agit d'une action sociale : l’État permet aux salariés de conserver leur emploi, et ainsi de nourrir leur famille. L'état est infiniment bon!

Bill se traduit facture
L'état permet aux salariés de continuer à travailler toute leur vie, à se lever tous les matins sans voir leur famille pour aller travailler. Travailler pour ces diables d'actionnaires. Travailler pour payer les intérêts du crédit bancaire. Travailler pour payer ses assureurs. Travailler pour payer des taxes en guise de gratitude à l'état infiniment bon qui leur a permis de ne pas quitter cette spirale infernale.

Mais où est le social là dedans ?!

Les salariés sont des clients de l'état, et l'état fait naturellement son possible pour les garder clients, c'est-à-dire les garder au travail qui ramène de l'argent ... à l'état.

Mais enfin, l'argent qui va à l'état, il est gentiment et très généreusement distribué aux chômeurs, aux hôpitaux, à l'éducation nationale.
Le chômage de masse permet à l'état d'assurer sa pérennité.
En effet, les choses étant ce qu'elles sont, l'état ne peut pas -malheureusement pour lui - ne pas faire d'élections présidentielles. Des élections ? Aïe, c'est synonyme d'instabilité pour l'état : si les idées des élus qui alternent sont trop différentes, les taxes créées et aussitôt supprimées, l'état ne pourra jamais s'étendre autant qu'il le souhaite. (Car le but de l'état français est d'arriver au contrôle absolu de la société française).
Et donc ces chômeurs, ou plutôt cette masse de chômeurs - car ce qui compte, c'est qu'il y en ait beaucoup - permet une certaine stabilité, car on sait que cette masse va globalement se comporter électivement et politiquement d'une façon déterminée.
Par exemple, on peut l'acheter avec des indemnisations aimables, où, au contraire, si on veut qu'elle devienne plus réactive et vote pour des plus généreux, on va modifier ses droits.

De même, l'éducation nationale permet d'une part de contrôler la grosse masse des profs.
Mais l'éducation nationale sert aussi - comme son nom l'indique - à éduquer, c'est-à-dire à orienter les opinions et comportements des générations nouvelles.

Il s'agit en particulier d'un enseignement de masse, afin que la grosse masse entre dans la danse du paiement de taxe. 
Et il faut certainement la cultiver, avec des sciences, des arts ou encore du sport.
Ceci permettra de lui donner l'impression qu'elle choisit, qu'elle pense et surtout, la chose fondamentale est que cela lui permettra de se construire une bonne image d'elle-même, si intelligente, cultivée, informée et naît au paroxysme de l'humanité.

L'estime de soi est en effet le boulet moderne que l'on attache au pied des esclaves de notre société actuelle. Car la personne possédant une bonne estime de soi ne prendra pas les risques qui lui permettraient de s'élever. En effet, ces risques ouvrent la possibilité d'échouer. Et si elle échoue, la personne prendra un bon coup dans son estime de soi. Or c'est là le point névralgique.
Et évidemment la France veut l'égalité, c'est-à-dire que personne ne lève la tête au dessus du troupeau sous peine de décapitation.

Par contre, cet enseignement ne doit surtout pas enseigner des choses utiles : comment gérer son argent, comment optimiser sa fiscalité, comment créer une entreprise...

Au lieu d'apprendre à gérer son argent, l'école enseigne comment le dilapider en organisant des voyages scolaires onéreux, futiles et minables.

Au lieu d'apprendre à créer une entreprise, l'école enseigne à écrire un CV, traduire : faire la danse du ventre devant les employeurs dans l'espoir qu'ils vous offrent un poste ... qui vous permettra de payer des taxes.

En France les gens s'endettent pour consommer.
Les banques adorent offrir des crédits à la consommation, car comme le terme l'indique, la consommation détruit l'objet consommé (plus ou moins vite), mais les gens rembourseront les intérêts.
Les français ont tellement contracté de dettes pour payer des belles voitures que les concessionnaires ont créé un système de location longue durée, car les banques commençaient à hésiter à prêter devant tant de dettes et le marché s’essoufflait.

Maintenant, lorsque vous voyez un français au volant d'une BMW neuve et brillante, il y a 9 chances sur 10 qu'il n'en soit même pas propriétaire - même endetté !

Et puis quelquefois, ceux qui ont les meilleurs salaires - n'oublions pas qu'un salarié est riche s'il gagne 4000€ par mois brut d'impôt - ceux-là, disait-je, ont un peu d'argent qu'ils voudraient placer
Le livret A avait un rendement d'environ 10% lorsqu'il a été créé par l'état français.

Les français ont épargné dessus c'est bien normal. Le taux s'est effondré jusqu'à 2%. Puis 1,5%, et les banques continuaient à conseiller le livret A.
Aujourd'hui il est à 0,75% et les banques commencent enfin à essayer d'expliquer à leurs clients qu'il n'est pas terrible d'épargner dessus.

Alors maintenant les banques proposent des assurances vies. Il y a le mot "assurance" dedans, alors forcément ça rassure les français et ils souscrivent.
L'assurance vie souscrite est bien souvent à un rendement de 1,5%, en gros le livret A d'il y a 3 ans, et pourtant les droits d'entrée, les frais de gestions, les frais de garde et les droits de sortie facturés par les banques engraissent toujours plus ces banques, et tout ça pour ce maigre taux! Cocasse!

Mais les français ne s'en aperçoivent pas, car il s'agit d'une facturation intelligente : au lieu de dire que l'on prend 1%, avec un taux à 2,5%, on prend directement en douce les 1% et on dit au client que le taux est 1,5% !!

Et n'oublions pas que lorsque le français ressort enfin son argent de la banque, il paye des impôts et des cotisations sociales, à hauteur de 30%.

Donc il ne gagne que 70% de 1,5% soit 1%, bref - sans commentaire : la banque a gagnée autant que lui et il trouve ça normal!
Le problème n'est évidemment pas que la banque ait gagné autant que lui, car si encore il gagnait 20% et les banques aussi, mais non il ne gagne rien!

À quoi servent les cotisations sociales ?

Entre autre, ces cotisations sociales permettent aux nombreux maires communistes qui sont légitimement élus par les français qui adorent les taxes, de financer des logements sociaux. Et donc un maire communiste loge 60% de ses électeurs... bref, il a déjà gagné la prochaine campagne électorale...

En France l'argent est tabou.
Les riches sont des salauds. ils parlent d'argent, ce sont des impudiques avides. De même qu'à l'époque où parler de sexe relevait de l'outrage public, quelqu'un qui en parlait était considéré comme un détraqué sexuel, de même aujourd'hui en France quelqu'un qui parle d'argent est un détraqué avide.
Le français ne parle pas de combien il gagne - même entre collègues - et il éprouve une sorte de sécurité à savoir que les autres ne le savent pas. Et réciproquement pour les autres. Et pendant ce temps, l'état leur vide les poches allègrement et ils ne s'en aperçoivent pas. Dès qu'une somme dépasse quelques centaines d'euros, c'est tabou! On peut parler du putain de PV à 45€. Mais on ne parlera pas des cotisations sociales et de l'assurance vieillesse à 1000€ sur sa fiche de paie.

Lorsque l'on parle d'argent gagné dans son travail, le français se sent insulté. La politesse - le tabou - veut que l'on fasse comme si les gens travaillaient gratuitement. Et quand on règle la facture, on paie vite, en parlant d'autre chose, puis on essaye vite de ne même plus y faire allusion. 
"Travailler pour l'argent" est une insulte, qui signifie quelque chose du genre "tu fais mal ton travail et tu es malhonnête".

Car en quelque sorte, en France, c'est malhonnête de gagner de l'argent. Par contre, c'est honnête d'en dépenser un peu, mais pas trop, puis surtout de payer ses impôts, et enfin, s'il en reste un peu, on le met à la banque dans le premier produit proposé par le vendeur au guichet, puis on n'en parle plus et on ne viendra le chercher que pour le dépenser quand on en aura besoin.

Tous les français font leurs courses à Leclerc et à Carrefour, mais Leclerc et Carrefour sont des salauds qui font de l'argent sur leur dos!

La fraude fiscale, en France, est considérée comme un péché mortel.
Ne pas payer assez d'impôt, c'est comme ne pas aller à la messe le dimanche au Moyen-Âge : on risque l'excommunication, le bannissement, et l'errance éternelle.
Il vaut mieux, d'un point de vue législatif, écraser par accident un piéton lorsque l'on est en voiture, que de faire une erreur dans sa déclaration d'impôt !




J'ai déjà vu quelqu'un qui se réjouissait en rigolant lorsqu'une nouvelle taxe sur les produits sucrés entrait en vigueur. Il disait : j'en mange pas, je suis pas concerné, donc je suis pour ah! ah!


Puis il s'est plaint, quelques mois plus tard, de l'inflation lorsqu'il allait faire ses courses.
Il n'avait manifestement pas compris que pour compenser les pertes, les sociétés alimentaires - qui possèdent le sucré... et le reste - avaient été contraintes par cette taxe à augmenter leur prix sur les produits qu'il achetait.

Et de toute façon, s'il l'avait su, en bon français il aurait dit : "salauds d'industriels", et non pas "salaud d'état".

En France, seul l'état a le droit de gagner de l'argent!

Les passages de cet article qui peuvent sembler étranges ne sont pas versés à la théorie du complot, mais seulement à l'humour. Zut! Il fallait rire...




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